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socialiste de gauche 65

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"socialiste de gauche", n'est pas un site officiel ! Il rassemble des militants, de simples citoyens de divers horizons qui adhérent aux principes du socialisme. les textes publiés, n'engagent que leurs auteurs et non le PS ou tout autre parti.


l'hôpital de Lyon va plus mal que celui de TARBES

Publié par marx sur 18 Mai 2008, 19:38pm

Catégories : #FRANCE

Les Hospices civils de Lyon sont en faillite. Il n’y a pas que l’hôpital de Tarbes qui connaît donc une situation financière délicate. 29 des 31 CHU français sont déficitaires. « Cette crise s'explique notamment par l'évolution du mode de financement : depuis 2004, les CHU ne reçoivent plus de dotation globale de l'Etat, mais sont passés à une tarification par activité. La plupart des établissements ont misé sur une croissance de l'activité qui n'a pas été au rendez-vous. Alors que les dépenses ont continué à augmenter, les recettes ont été inférieures aux prévisions »1.
la réforme de 2004 : démanteler le service public
   La tarification à l’activité n’entraîne pas d’une année sur l’autre la reconduction d'un même budget. L’hôpital est en parti  financé par son activité. Il n’y a plus désormais qu’une simple vision financière de ce service public. Il est bon de rappeler que tous les actes ne sont pas rentables . Certaines activités   équilibraient les comptes des services les plus coûteux. L’hôpital n’a pas les mêmes devoirs que les cliniques privées. Ouvert tous les jours de l’année, il est tenu d’accueillir le public . ce n’est bien évidemment pas le cas des cliniques. Une médecine à deux vitesse s’organise « D’un coté, un secteur public assurant les missions les plus coûteuses : prise en charge des activités de pointes dans les pôles dit d’excellence, et prise en charge des populations non solvables - et donc refusées par le privé - dans des structures médicales au rabais à l’image de l’hospice d’antan. De l’autre, un secteur privé lucratif réservé à ceux qui en ont les moyens. Il s’agit d’une grave atteinte au droit fondamental d’accéder à l’excellence des soins indépendamment de ses moyens. C’est pourquoi, dès 2003, le PCF s’est opposé à cette réforme et en a dénoncé les effets pervers ». Ce constat fait par nos camarades   est le plus juste, il n’est point la peine d’en rajouter.

1 source le Monde
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