la réforme de 2004 : démanteler le service public
La tarification à l’activité n’entraîne pas d’une année sur l’autre la reconduction d'un même budget. L’hôpital est en parti financé par son activité. Il n’y a plus désormais qu’une simple vision financière de ce service public. Il est bon de rappeler que tous les actes ne sont pas rentables . Certaines activités équilibraient les comptes des services les plus coûteux. L’hôpital n’a pas les mêmes devoirs que les cliniques privées. Ouvert tous les jours de l’année, il est tenu d’accueillir le public . ce n’est bien évidemment pas le cas des cliniques. Une médecine à deux vitesse s’organise « D’un coté, un secteur public assurant les missions les plus coûteuses : prise en charge des activités de pointes dans les pôles dit d’excellence, et prise en charge des populations non solvables - et donc refusées par le privé - dans des structures médicales au rabais à l’image de l’hospice d’antan. De l’autre, un secteur privé lucratif réservé à ceux qui en ont les moyens. Il s’agit d’une grave atteinte au droit fondamental d’accéder à l’excellence des soins indépendamment de ses moyens. C’est pourquoi, dès 2003, le PCF s’est opposé à cette réforme et en a dénoncé les effets pervers ». Ce constat fait par nos camarades est le plus juste, il n’est point la peine d’en rajouter.
1 source le Monde