Les entreprises, dès leur création, leur installation, pour la plupart d’entre elles perçoivent des subventions, des aides directes et indirectes avec souvent des exonérations, de la part de l’Etat et des collectivités. Il en est de même pour l’agriculture au travers des « primes » et autres compensations . La FNSEA serait bien ennuyée, prise au mot de ses attaches néo libérales.
La privatisation des profit et la socialisation des pertes ou du manque à gagner est du domaine de l’intervention de l’Etat et du double langage des néo libéraux pour une double exploitation du travail salarié. Les uns veulent s’exonérer des taxes et de l’impôt et dans le même temps puiser dans ce qui est resté à charge des salariés consommateurs. Mais comment abonder si le « coût » du travail est trop élevé et le baisser comme ils le préconisent. Selon les organisations représentatives de ces catégories, il y aurait trop d’Etat et les salaires sont trop élevés, le salaire minimum devrait être supprimé, le temps de travail allongé. Qui va donc acheter ? Les plus fortunés ?. C’est une forme de sciage de branche sur laquelle on est assis, quand on a quelque chose à vendre et le serpent se mord la queue.
Moins d’Etat, c’est plus de jungle, quand on sait que le pire prédateur pour l’homme c’est l’homme et que les petits qui singent les grands sont à la merci de ces derniers. En fait « l’Etat providence » profite à ceux qui le dénoncent le plus fort. L’Etat bourgeois est l’expression de la classe dominante et dirige en fonction de ses intérêts de classe. La grande bourgeoisie fait « donner » la petite bourgeoisie contre ce quelle nomme l’Etat providence afin d’ôter toute entrave à son hégémonie économique. Et les « petits marchent » accélérant du même coup leur disparition et les moins pauvres paient pour les plus pauvres et pour les plus riches.