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socialiste de gauche 65

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"socialiste de gauche", n'est pas un site officiel ! Il rassemble des militants, de simples citoyens de divers horizons qui adhérent aux principes du socialisme. les textes publiés, n'engagent que leurs auteurs et non le PS ou tout autre parti.


Moraliser le capitalisme

Publié par pierre sur 28 Juillet 2008, 09:59am

Catégories : #général

 .
                                    Ils en parlent après chaque crise, Sarkozy en France, Busch aux USA . Ils en parlent beaucoup les néo conservateurs entraînant  les sociaux libéraux dans leur sillage. Les premiers sont de fins connaisseurs et des spécialistes en matière de gestion du capitalisme et les seconds ne veulent pas être en reste en disputant le « podium » mais quelques étages plus bas . Le capitalisme ne serait  pas moral selon l’avis de ses spécialistes puisqu’ils se proposent de le moraliser et nous savons bien qu’en système capitaliste les promesses de ce type n’engagent en rien leurs auteurs. Pas plus que la régulation du marché ne peut être une réalité mais une simple et simpliste vision dont se moque le capitalisme qui poursuit la dérégulation et l’abattage de toutes les règles et les contraintes qui jadis en Europe étaient le produit d’un compromis avec une gauche qui avait encore un contenu de classe. Partout dans le monde le capitalisme le plus sauvage installe sont immoralité devant une gauche contemplative et parfois admirative ,qui se précipite afin d’aménager les infrastructures nécessaires à la rente privée avec les moyens publics. Autant de cadeaux consentis avec la privatisation des profits et la socialisation des pertes, autre volet de la moralité en système capitaliste. Le spéculateur particulier qui réussi devient un héros et il est mis en évidence par les médias et devient un symbole de réussite et les « spoliés » deviennent de pauvres « cons » ou bien on n’en parle pas. Il n’y aurait pas de victimes. C’est bien connu le vol capitaliste ne fait jamais de victimes, elles n’ont fait que de mauvaises affaires. La spéculation moderne est rarement l’affaire d’un particulier, c’est l’affaire d’un ou plusieurs groupes d’épaisseur financière suffisante. Peu importe s’ils affament, s’ils volent ou spolient  et s’ils pillent le travail, la morale néo conservatrice en fait des champions des affaires. Ah ! les affaires. L’un de ces affairistes dans un pays dans lequel il reste encore quelques règles se disait outré d’être traité comme un criminel, cela arrive si rarement, même chez les « parrains de la maffia ». Puisque c’est un délit, c’est un délinquant mais pas à ses yeux  de capitaliste, ni à la morale supposée du système. Qu’un ouvrier soit indélicat, çà c’est un crime et expié sur le champ avec la procédure la plus expéditive et peu importe le droit, il n’y aura pas une armée d’avocats, la « morale avant tout »
                                 Quelques semaines après avoir prononcé ces mots Sarkozy s’attaquait au Code du Travail et à l’ensemble du dispositif social et les sociaux libéraux, plus libéraux que sociaux, votaient avec la droite le Traité de Lisbonne qui   déréglemente davantage le travail et libère le capitalisme des contraintes sociales. Le capitalisme serait  immoral pour les uns et amoral  pour les autres mais tous se plient devant ses exigences, alors la moralisation, cherchez la dans le « trivial poursuite ». C’est aussi crédible que si le capitalisme décidait de moraliser les pratiques  actuelles et de son « personnel politique ».
                               La gabegie de l’eau, toujours plus privatisée de par le monde, la forêt qui brûle, des millions d’hectares de forêt primaire remplacée par des plantations, la mer pillée par d’énormes bateaux usines, des populations déportées e affamées et empoisonnées, des enfants en esclavage et la liste est encore longue. Ce ne sont pas les décisions de monsieur tout le monde, ni celles des ouvriers à la chaîne, ni de la blanchisseuse du quartier ni le fruit d’une fatalité. Ceux qui prennent de telles décisions nous les connaissons tous, même quand ils font un geste charitable avec une infime partie du produit de leurs vols et ça passe à la télé évidemment . La maffia a un « code d’honneur » paraît-il, le capitalisme pas et où est donc la différence entre eux lorsqu’il n’y a aucune règle, aucune loi et aucune protection pour les plus faibles. La première se passe de règles le second veut s’en passer.  Moraliser le capitalisme, c’est le bal des faux culs avec les poltrons à l’orchestre.

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