Valls ne s'interdit rien.

                     Telle est la réponse de Manuel Valls à une question à propos de son devenir et notamment dans la perspectives des prochaines élections présidentielles. Le problème pour lui , c'est qu'il y a déjà un candidat de droite déclaré en la personne du Président sortant. Oui mais la droite n'est elle pas plurielle à en déborder ; que si , la preuve. Il nous parle génération comme d'un contenu politique et il ne parle que de ce qui a, qui au demeurant n'est qu'un état passager et bien évidemment il ne peut parler de ce qu'il n'a pas , de gauche.
                    A ce rythme, le PS disposera de plus de candidats que de militants. C'est une richesse dirons certains, sauf que le « bordel » n'a jamais été la richesse et que le maître de maison n'a jamais fini Président de la République.
                    C'est bien connu, les plus à droite fournissent les candidats et l'aile gauche la « piétaille » militante. Le terme de « piétaille » n'est pas péjoratif ici, il est honorable. Il marque ceux qui sont à pied et qui ne disposent ou n'aspirent pas aux « limousines ». Enfin il se découvre « sauveur suprême » d'une gauche dont il n'est pas et qui n'en veut pas non plus. Pour être le candidat de la gauche, encore faut-il en être et encore faut-il le prouver et le personnage a du travail sur la planche à cet effet. A moins que Manuel Valls veuille faire un cadeau à la droite déclarée et assumée en se postant comme un rempart qui de toute évidence sera vite surmonté avant le premier sang. Nicolas Sarkozy pourra toujours citer Jaurès et Blum , inconnus pour Valls dont Clémenceau est la référence. Contrairement à un autre Valls, Francis de son prénom et authentique socialiste, lui, qui préférait Marcelin Albert et Ferroul , Maire de Narbonne comme Francis. Eux étaient avec Jaurès et lamentable fut ce que fit subir Clémenceau au grand dirigeant viticole et syndical Marcelin Albert. Manuel Valls n'a pas que des défauts et encore faut-il que de ne pas être de gauche en soit un. Il possède quelques qualités de franchise et une certaine spontanéité, calculée, certes ; il préfère Clemenceau à Jaurès et ne se réclame pas du socialisme. Comment dès lors être le candidat de la gauche. La droite « éclairée » ou le libéralisme « éclairé » par opposition aux politiques obscures qu'il n'a de cesse de dénoncer, lui vont à ravir . Des voix de gauche pour un candidat de droite, décidément Manuel Valls ne s'interdit rien ; nous non plus.