Enfin unis.

 L’aile gauche du PS est enfin unie depuis au moins le congrès de Metz. Il était alors encore majoritaire et dirigeait le Parti . Les conditions internes sont différentes et les rapports de forces ne sont plus ce qu’ils étaient. La situation est autre, dans un contexte de violence sociale sans précédent de la bourgeoisie contre les salariés. Les conditions actuelles devraient favoriser une avancée de l’actuelle gauche, au congrès de Reims. Restera-t-elle unie à l’issue du congrès . Ne se divisera-t-elle pas en se satisfaisant pour les uns de devenir l’aile gauche d’un courant de droite et une nouvelle caution. Sont-ils tous prêts ses dirigeants à s’inscrire dans un terme plus éloigné, dans l’histoire, en s’appuyant sur les mouvements à venir . Des minorités contre nature réunies font souvent des majorités « brinquebalantes » et pourquoi faire. Nous ne sommes plus à Epinay et il ne s’agit plus de construire un Parti avec les uns et les autres mais de modifier fondamentalement la ligne politique d’un Parti existant dans le cadre d’un rapport parfaitement différent de ce qu’il fut. Les pratiques actuelles peu saines risquent fort de faire leur entrée sur la gauche dans la perspective d’une poussée de celle-ci, qui forcément attire les appétits, le PS étant ce qu’il est. La composition des listes et les différents dosages aux instances ne sera pas chose facile notamment pour l’aile gauche et probablement un nouveau théâtre d’affrontement, entre camarades bien sûr et ce n’est pas nouveau. C’est un moment difficile à passer mais pas insurmontable. L’aile gauche est unie et c’est tant mieux, d’autant plus que les événements politiques économiques et sociaux lui donnent raison pour l’essentiel. A partir de ce moment, les médias ne vont pas tarder à présenter leurs micros et d’inviter toutes ces « personnalités » représentantes des différentes motions déposées par les tenants de l’aile droite, parmi les plus médiatiques. De fait , la marginalisation de l’aile droite va très certainement se poursuivre de la part de ces mêmes médias. Peu importe on peut aussi battre la désinformation et la propagande dominante, c’est aussi cela la bataille idéologique. Ne « veautez » pas votez.

Comments

[espinoza]

En accord parfait avec Pierre : modifier fondamentalement la ligne politique Ligne veut dire les hommes et sa volonté Nous avons été les témoins des effets du néolibéralisme Nous avons été témoins de la sournoise avancée de ces idées à l’intérieur de notre parti Provoquant la déroute de certains. Il est inconcevable la docile « collaboration » de certains socialistes avec les visées de Sarkozy ! Il est insupportable la rengaine « les socialistes il faut qu’ils se remettent au travail », ce n’est pas le « travail » qui fait défaut à notre parti pas moins que les « idées » Ce qui manque est la CAP et la volonté d’ancrer ce cap vers nos fondamentaux (Ceux qui se sont aperçus les premiers que le CAP su PS n’était pas celui qui servait leurs intérêts c’est sont les électeurs eux-mêmes. Ils l’ont fait savoir. N’avez-vous-pas entendu le vacarme des chiffres depuis 2002 ?) L’on partage oui ou pas les richesses Les idées néolibérales se propagent parce qu’elles obéissent à une stratégie. Les homme et femmes qui sont aux commandes de ces forces sont des stratèges. Ils sont déterminés à atteindre leurs objectifs. Ils ont le seul souci des gestionnaires Ils ont des moyens économiques absolument énormes, des appuis puissants, il s’agit d’asseoir leur système dans tous les pays, en priorité dans la France Ils ont des moyens de soudoyer des politiciens. Ils ont les moyens de leur faire peur cas échéant. Ils ne s’encombrent pas des réunions pour discuter et obtenir des votes démocratiquement gagnés, ou de « perdre » leur temps à « négocier » avec de « motions »divergentes Le PS ait-il pu être « contaminé » ? A ces naïf qui doutent relisez leurs écrits, leurs déclarations D’où le florilège des termes de marketing dans le langage des certains responsables socialistes. Il suffit d’entendre chez Royal « la valeur ajouté » à toutes ses interventions Il suffit de se rappeler qu’elle a précédé Sarkozy dans le « thème » le contrat (personne à entreprise) doit prévaloir à la loi (code du travail qui a été explosé). Pas seulement elle, la liste est très longue Pourquoi restent-ils au PS ? Nous devrons commencer à leur poser la question A mon avis cela fait parti de leur mission : ils ont cédé à la pression. La pression n’est pas un phénomène météorologique Cela ne se passe pas dans l’stratosphère Mais dans des réunions bien ciblées, et dans ces réunions la pression est aussi simple que dans la météorologie, elle s’exerce, elle s’exécute Elle s’exécute à travers de missions bien précisées. Comme un cahier de charges Que gagnent en échange ? Peut être une ou deux promesses concernant le maintien en poste ou la « viabilité » de trouver un dérivatif… alléchant pour faire l’effet de « destiné socialement acceptable»  Vous ne  voulez pas qu’il soit prononcé le mot traitre ? Vous verrez avec le temps si votre chaste prudence à servi leur prétendue innocente vertu Les forces néolibérales ont besoin d’une misse en scène où l’on voit des comparses qui donnent « l’image » que tout l’éventail des forces politiques sont bien « représentées » Ils ont besoin que l’illusion « démocratie » soit respectée Que le taux de chasteté soit respecté Comme prend-elle la « sauce » ? Avec la même météorologie : pression constante A tous niveau.  Sur les journalistes, facile : presque la totalité d’organes de presse sont entre las mains des amis… du président Et l’ancien service public de la télé ? A moitié mort ; et l’autre moitié paralysée de terreur de perdre leur poste Et les hommes et femme politiques de l’opposition ? En voyage de retour de Versailles Alors que si nous avions sincèrement tenu notre cap, ces égarement des chemins, ces errances langagières, ces absence de réactivité, ces contorsions des idées ne s’auraient pas put se produire Put du verbe « pouvoir ». Certains socialistes ont collaboré à soustraire la souveraineté de leurs idées (vous ne voulez pas entendre « nos idées ») ? C’est comme pou la météo, soit il y de la pression, soit il n’y a pas Soit nous avons la volonté d’y remédier, soit… Soit nous décidons que c’est notre amère tâche d’aller les évincer... soit l’on demande à des militants comme celui qui vous écrit de se taire.  Il n’a pas d’autre remède A moins que l’on réinstaure la confession et la vente d’indulgences, et si tel est le cas prévenez-moi que j’aille apprendre comment faire des hosties