Ce n'est pas le capitalisme que les représentants de la bourgeoisie veulent sauver mais la « pompe à fric » qui va avec et renouer avec les profits encore plus importants que par le passé. Ils ne réforment rien, ils procèdent à une mutuallisation des pertes hors du champ des profits et c'est le travail les salariés, les retraités et les petits épargnants qui paieront l'addition. Il n'y a aucune ponction sur le capital accumulé, protégé par l'anonymat des paradis fiscaux et financiers. Il ne s'agit pas de sauver le capitalisme en tant que système mais ses derniers mécanisme à faire du fric en quantité. Le capital ne veut plus de mécanismes « hasardeux » et insolvables, il veut un profit assuré et pour cela il a besoin d'affiner ses techniques. Les salariés, les retraités et les petits épargnants qui pensaient au virtuel des sommes et de la crise vont rapidement voir que les licenciements, les délocalisations, le racket sur l'épargne et la baisse des salaires et retraites ne sont pas virtuelles elles. Tout illustre la recherche du profit maximum, sinon pourquoi ne pas s'attaquer aux paradis fiscaux, pourquoi ne pas lever l'anonymat et relever les mouvements banquaires et les mouvements de capitaux de ceux qui sont susceptibles d'avoir « raflé la mise ». Ils ne sont pas inquiétés. Et puis, la dernière affaire en date qui nous vient des USA, une affaire illégale disent-ils, qu'ils ont tout de même permis pendant des années et des années, dans laquelle des banques européennes ont perdu des sommes colossales. Il y a bien des dirigeants qui ont décidé d'y participer et des pouvoirs qui ont laissé faire. Où est passé l'argent ? Telle devrait être la question. En lien et place de la question, les épargnants seront spoliés en guise de réponse et nos banquiers délinquants ne sont pas inquiétés. Les responsables ne pas recherchés, sauf quelque menu « fretin », boucs émissaires d'un système. Les pouvoirs de la finance seront renfloués en spoliant le travail et sortent confortés de la crise qu'ils ont crée par leur voracité, pourquoi ne pas continuer. Parce que leur remise en cause c'est déjà remettre en cause le système et on voit bien que ce n'est pas ce qui est recherché.
La conséquence de la concurrence que se livrent les grands groupes n'a pas l'effet qu'expliquent depuis des décennies les économistes bourgeois, mais l'inverse et l'économisme en prend un coup. Les faits ont un effet démystificateur d'une pseudo science reléguée à la conciergerie de la « Bourse ». La crise c'est comme le feu pour les enfants. On a beau les mettre en garde « attention çà brûle » ils ne le savent que par expérience après y avoir mis le doigt. Il en est ainsi pour la plupart de nos concitoyens, c'est après avoir pris le coup que la douleur se fait sentir.
Le capitalisme ne meurt pas , il se détruit et pour cela il faut l'instrument adapté. La bourgeoisie n'est pas aveugle et sait parfaitement quelle doit perpétuer sa domination de classe par la course au profit et tant que rien ne l'arrête elle reste la classe dominante . Elle n'a pas l'intention de s'auto détruire et sa logique impérialiste devient de plus évidente jusqu'à son stade suprême.