"socialiste de gauche", n'est pas un site officiel ! Il rassemble des militants, de simples citoyens de divers horizons qui adhérent aux principes du socialisme.
les textes publiés, n'engagent que leurs auteurs et non le PS ou tout autre parti.
A la veille du congrès du PS le mécontentement gronde dans les rangs des militants. Une direction qui se discrédite tous les jours et pour qui le socialisme n'est pas la « tasse de thé », pas
plus que le devenir de celui-ci, plus préoccupé par le carriérisme des uns et des autres et les appétits personnels. C'est une valse à trois temps pour un tour à droite tout en faisant croire
l'inverse avec le néo libéralisme à l'orchestre. Une aile droite divisée dans la forme mais singulièrement solidaire sur le fond. L'aile gauche peut prétendre, dans un contexte de crise interne,
jouer un rôle décisif à la condition qu'elle soit unie et solidaire dans une même motion. L'inverse lui serait défavorable si d'aventure elle maintenait sa division aggravant ainsi le
mécontentement dans ses propres rangs. Ce n'est pas la division apparente de l'aile droite qui permettait un positionnement à gauche des militants et l'histoire ne repasse pas inlassablement les
plats. Une dynamique même tardive pourrait permettre d'engager un processus différent à la logique qui préside actuellement à la direction du PS et ouvrir d'autres espérances pour toute la
gauche sans exclusives. Ne pas s'unir c'est laisser un appareil politique entre les mains d'une caste d'aventuriers exclusivement préoccupés par leurs ambitions de carrière au service de la
bourgeoisie la plus réactionnaire et la plus violente de son histoire.
Le mécontentement est partout au sein d'une base « déboussolée » mais plus particulièrement à gauche dans les rangs de ceux qui désespèrent devant des dirigeants qui tournent le dos à leurs
aspirations unitaires. Partout le « non » populaire au TCE a besoin d'un signe fort et il ne peut se résoudre à un amalgame de compromissions fut-il sous le sigle d'un même Parti prétendu de
gouvernement. Selon la formule d'Olof Palme, : Les réalistes sont ceux qui n'ont qui n'ont rien changé ! et nous pouvons ajouter : ils sont aussi ceux qui ne veulent rien changer ! L'unité est un
moyen pour oser changer, le reste est incantatoire et prétexte pour maintenir ce qui est et en l'état .
Nous savons que les discours de congrès et les textes de motions de l'aile droite seront empreintes de « réalisme », du leur, au timbre et à la couleur qu'affectionnent les militants mais qui ne
sont au fond et dans la pratique que des gages donnés à l'adversaire de classe. Ne les voyons nous pas dénoncer timidement les privatisations , notamment de la Poste, mais à usage interne alors
qu'ils les avaient initiées en son temps ou poursuivies ensuite. Qui peut être dupe d'un langage interne et d'un autre , différent, à l'usage des tenants du système économique en place et de la
pratique qui va avec. Divisée, l ‘aile gauche ferait un immense cadeau à ce qu'elle est supposée combattre. La division est toujours un échec programmé, seule l'unité peut être un gage
d'avenir.