Le capitalisme, en dehors des « trente glorieuses » et de la période coloniale a toujours surmonté une crise par la suivante sur des rapports de cause à effet et les « barrières » pour l'endiguer sont illusoires. La preuve en ait depuis la fin de la guerre du Viêt-Nam et mai 68 nous vivons en situation de crise permanente et plus particulièrement celle du profit. Le capitalisme a depuis, constamment recherché la baisse du « coût du travail » et des droits des salariés. Délocalisations et nouvelle division du travail , sont aussi la conséquence de la mise en concurrence de la main-d'œuvre à l'échelle de la planète . Le but évident c'est le profit et toujours plus de profit . L'inter connexion du capitalisme n'est pas une nouveauté, la crise de 1929 l'illustre parfaitement. Sa dimension actuelle et sa mondialisation permet au néo libéralisme de dominer des nations entières et de régner sur des continents en maître absolu, c'est une phase avancée de l'impérialisme.
L'impérialisme ne subit jamais les effets de ses crises. Il les fait subir aux contribuables qui ne peuvent ni déduire ni cacher leur revenus , dans un premier temps et plus durement encore à l'ensemble des salariés. Il ne fait aucun doute que le rapport Capital-Travail va se creuser davantage au profit du capital dans un avenir proche. Les effets de la crise se traduisent également par la concentration du capital et des biens, la disparition progressive des producteurs directs dans les pays pauvres et plus particulièrement de l'économie vivrière ( concentration des terres en Afrique et en Amérique latine au profit des plus riches et de firmes internationales. L'impérialisme américain se servira dans les pays qu'il domine et tentera de soumettre ceux qui disposent de richesses naturelles. La planète , en somme, devra se soumettre aux nouvelles exigences du capitalisme afin de régler la crise qu'il a lui-même généré. Une nouvelle crise apparaît par une nouvelle phase de surexploitation des travailleurs et de la nature avec une réactivation des conflits en cours et d'autres en devenir, plus particulièrement en Amérique du sud. La guerre est encore un des moyen pour le capitalisme de régler ses crises et de soumettre des pays et des peuples à ses intérêts immédiats, de plus en plus gigantesques.
Plus les profits progressent, plus il y a de misère. La pauvreté progresse partout dans le monde et la faim s'installe durablement et s'étend chaque jour davantage. Dans les pays industrialisés et « avancés » « le pouvoir d'achat » des ménages recule. Des populations entières se déplacent dans des flux migratoires jamais égalés dans l'histoire de l'humanité et qui ne cessent de se développer. Ces effets vont encore se multiplier. Cette crise est une nouvelle accélération du processus impérialiste avec les conséquences qui en découlent. Causes et effets préparent la prochaine crise jusqu'au stade suprême de la barbarie.