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socialiste de gauche 65

socialiste de gauche 65

"socialiste de gauche", n'est pas un site officiel ! Il rassemble des militants, de simples citoyens de divers horizons qui adhérent aux principes du socialisme. les textes publiés, n'engagent que leurs auteurs et non le PS ou tout autre parti.


La force à construire.

Publié par PIERRE sur 19 Novembre 2008, 20:25pm

Catégories : #parti socialiste

                            

                                   Depuis plusieurs mois « Politis » tente de rassembler les appels et les signatures pour la construction d'une « nouvelle » gauche. Jean-Luc Mélenchon et Marc Dollez viennent de quitter le PS afin de construire à leur tour un Parti de  gauche. Dans le même temps plusieurs initiatives locales existent un peu partout en France. Que faire ? si chacun y va de la sienne. Tout cela ne peut que laisser perplexe bien des volontés alors que la plupart ont un fort désir d'unité. Une somme de « groupuscules » n'a jamais fait un grand Parti car 1905 ne se répète pas à chaque claquement de doigts et depuis c'est plutôt l'inverse qui se produit.
                                 Alters, comités, collectifs, forum, tout est échec et ne satisfait que quelques « égos » avec un résultat de récréation. Il faut savoir ce que l'on veut. Changer la société cela suppose de s'en donner les moyens et dire comment la changer. La démarche ne peut qu'être révolutionnaire, sinon il y a encore de la place au PS aux côtés de Ségolène  Royal ou de Martine Aubry. Il n'est pas nécessaire de fonder une troisième gauche copie conforme de la deuxième , il y a le PS pour çà dans lequel ces deux gauches  finissent par sombrer, tôt ou tard. A l'instar de ce dernier « attrape tout » y compris la chose et son contraire, une organisation nouvelle doit être vertébrée sur une ligne de rupture claire , politiquement et idéologiquement fondée en organisation de classe nettement affirmée. Sans ces points déterminants il n'y a rien de nouveau par rapport à ce qui existe déjà et aucune rupture avec l'idéologie dominante. Il faut rompre avec tout ce qui contient des ferments de dérive et tenter de fuir Marx en opposant son langage au  libéralisme social nous reconduit naturellement au social libéralisme. Il s'agit de reconstruire le socialisme et non pas de réinventer une nébuleuse dont le fond s'apparenterait à du caritatisme social, il y a toujours le PS pour çà et ses « bonnes œuvres » avec. S'il s'agit simplement de proposer une société du « mieux partager » ou du « mieux redistribuer », mieux vaut se référer au Comte Albert de Mun qu'à Jaurès et à la nouvelle social démocratie plutôt qu'à Marx et en la matière le PS sait toujours faire. Tiens ,c'est le 70eme anniversaire du procès fait au POUM, la seule organisation qui a pu se construire en rejetant le stalinisme et la social démocratie réformiste et en proposant la rupture, la transformation sociale par la construction d'une société socialiste. Le POUM c'est aussi l'unification de courants divers, du socialisme de gauche, du luxembourgisme et des  communistes de l'opposition de gauche à Staline. D'aucuns rétorquerons que ce sont là de vieilles lunes, à qui l'on peut répondre- « moins vieilles que certaines illusions à vouloir construire sans aucune base des organisations face à celles en place, sur la seule prétention de se vouloir plus modernes ». L'anti capitalisme ? Oui mais lequel et ensuite ?  Comme Bebel , il faut toujours se méfier de l'anti capitalisme de la petite bourgeoisie ou petit-bourgeois toujours récupérée par le réformisme ou par les partis totalitaires et par la collaboration de classe. Les néos l'ont illustré parfaitement, anti-capitalistes et....anti-marxistes. Il y a au PS de ceux qui s'affirment anti-capitalistes mais qui ne veulent pas pour autant changer de système. Il n'y a qu'à lire les motions et écouter des discours internes (internes seulement).
                                    Il y a pour le moment beaucoup de confusion et pour être positif, il serait bon qu'il y ait des rencontres et des échanges afin de constituer une force unique  pour impulser une dynamique, condition nécessaire pour ouvrir au moins une nouvelle perspective.

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D
C'est curieux,  je trouvais que le mépris venait plutôt de chez vous; mais mea-culpa : le malentendu est sans doute dû à une maladresse de ma part, sur le traitement humoristique de mes réponses, car au fond je respecte les thèses que vous défendez : telles que Socialisme , communisme, collectivisme,...Je précise aussi que par "propagande erroné", je designe non pas le contenu magistral de votre discours , mais uniquement la façon orientée et subjective avec laquelle  vous présentiez la ligne de SR : libérale, droite, siège,  église, ordre juste...A cette déformation caricaturale, j'ose me permettre d'envoyer le terme de "propagande" , fortement connotéil est vrai. Mais je n'en vois pas d'autre, pardon par avance pour l'imprécisison de mon vocabulaire.
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M
libre à vous de penser ce que vous voulez ! quand on parle du socialisme, du libéralisme ou d'une autre forme politique , il faut un minimum de bases solides. vos propos ne font que confirmer notre opinion : traiter de propagande erroné  des thèses classiques du socialisme, n'est pas le meilleur angle d'attaque.Nous ne nous axons que dans la continuité classique de ceux que nous avons eu comme prédécesseurs. Nous ne nous considérons pas comme des gardiens du temple  et de l’archaïsme, mais comme les défenseurs d’une ligne   qui a un passé , un présent, un avenir. que vous ne soyez pas d’accord, c’est le jeu démocratique. Mais que vous fustigez une ligne par le mépris en est une autre. donc ne vous étonnez pas si au bout d'un moment , nous nous arrêtons d'argumenter pour répondre par l'ironie.Nous le répétons, les idées de S. royal sont recevables mais qualifier sa ligne de socialiste est erroné. c'est une forme de doctrine sociale de l'église : c'est un gros mot de le dire : pour moi non !
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D
Je m'incline devant tant de culture.L'Elite de la pensée unique a parlé  : histoire, révision, éducation : il faut vite reformater nos cerveaux "coca-cola-isés".
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M
cher delavant que vous traitez de simple progande et d'argumentaire éroné ne m'étonne pas et même m'amusesans vouloir être méchant une petite réviosn s'impose pour vous
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P
A Delavant. Socialisme , communisme, collectivisme et bien d’autres ne sont que des synonymes connus et utilisés par tous ceux qui se sont un minimum formés au socialisme, à sa signification et à ses principes. Soyez rassuré, traiter un socialiste de communiste n’a jamais été une injure, sauf bien sur quand cela est lancé afin de jeter l’anathème . C’est aussi un révélateur du degré d’ignorance politique et l’amalgame entre communisme et stalinisme. Le terme de communisme est utilisé couramment dès le 19eme siècle pour désigner le socialisme et des organisations ouvrières, telle l’Alliance Communiste qui est fondatrice de la SFIO et le Manifeste du Parti Communiste de Karl Marx est bien antérieur à la création de la SFIC en France et de l’adhésion à la troisième internationale. Enfin, la déclaration de Principes de 1905, fondatrice du Parti Socialiste SFIO, précise que le « communisme est la finalité du Parti Socialiste ». Je sais bien que les gens de qualité savent tout sans rien apprendre mais c’était sous l’ancien régime, du moins le pensaient-ils. Si les intérêts particuliers siègent à droite, les intérêts collectifs à gauche, le capitalisme est un système économique et politique le socialisme en est un autre , différent et antagoniste. La mission historique assignée au parti socialiste c’est la transformation sociale, l’abattement de la société capitalisme et la construction d’une société socialiste, celui qui en est partisan est un socialiste, communiste, collectiviste peu importe et il est de gauche. Celui qui se satisfait ou qui défend la société capitaliste, en est donc partisan, par voie de conséquence , il est de droite, sans parfois ne pas être un capitaliste puisqu’il ne possède pas des moyens de production et d’échange. Grands moyens , il s’entend. Celui qui n’a pas de conscience sociale, d’appartenance à un groupe est qualifié par extension de « petit bourgeois », c’est péjoratif et comparable à « petit blanc » et il y a encore quelques autres raisons qui seraient trop longues à expliquer. Ce n’est pas tout cher ami, quand en plus on soutient ceux d’en face dans leur logique économique et sociale et qu’objectivement on se fait leur allié, on appartient au « lumpen prolétariat », le néant de la conscience politique et bien sur de classe. La confusion politique actuelle est telle que l’on qualifie de socialiste celui qui paie une carte annuelle au PS. Adhérer ne fait pas mais devrait permettre d’être et il y a tant de citoyens, non adhérants du PS ,qui sont socialistes et qui ne se retrouvent pas dans un parti qui ne l’est plus. Mais rien n’est définitif , sauf que Ségolène Royal n’est pas socialiste et que Manuel Valls le déclare haut et fort au point de vouloir changer le nom du Parti et une chose est de voter pour un candidat présenté par le parti socialiste et voter pour un candidat socialiste. La démarche est différente selon que l’on est favorable aux privatisations ou opposé. Il en est de même pour les retraites , l’école , la santé, la sécu, les services publics etc.. et à terme veut-on changer la société , les rapports de production et d’échange et construire le socialisme. Cela commence d’abord et toujours par les idées, c’est le combat idéologique y compris à l’intérieur du PS ce qui permettrait de savoir et de connaître le contenu de termes comme socialisme, communisme et l’ensemble des synonymes. Ce qui éviterait de les utiliser à tord et à travers. Le socialisme passe par l’éducation.
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