Valls feu follet ou holdup médiatique ?

Le député néolibéral est en pointe de l’info, ces derniers temps. Sur les retraites ; il clame haut et fort que les 60 ans pour tous c’est fini, il ménage Sarkozy dans des débats de presse.

Les médias le mettent en avant, à croire qu’il est le représentant du parti socialiste.

Pourfendeur libéral contre l’aile gauche, renonciateur du socialisme, défenseur éphémère du « Non » pour se faire, par la suite, le chantre des « nonistes. » Anti jauréssien et admirateur de Clémenceau. Ce qu’on connaît moins, c’est la gestion de la fédération de l’Essonne, la zizanie qu’il met en sous main à Corbeil en n’acceptant pas l’unité de la gauche contre la droite la plus réactionnaire.

En attendant dans le mouvement social, il est à la mode, reconnaissons lui au moins la clarté de ses propos.

Cette surmédiatisation, n’est pas sans rappeler celle de Ségolène Royal montée de toute pièce, il y a 6 ans !

La bourgeoisie se prépare-t-elle un candidat de substitution éventuel ? DSK se fait attendre !

Quand on le dit que les Primaires sont un non sens démocratique, seuls les médias y font le vote. Réponse dans un an.

Comments

[GILLERON Bernard]

Chers camarades,


Je dors sur mes deux oreilles: je ne crois pas un instant que cette marionnette de Valls ait la moindre probabilité d'émerger du "chaudron magique" des primaires.


La bourgeoisie a besoin pour une gestion alternativee à Sarkozy, d'une bête politique, de gauche ou de droite, pas d'un animal de cirque, même avec sa belle gueule de matador.


Si DSK se fait attendre et que la droite n'aligne pas de candidat crédible(ce qui serait un comble!) il y a des alternatives "de gauche" plus intéressantes (les poids lourds comme Aubry ou
Fabius, ou Royal, ou même l'autre bellâtre Montebourg, ardemment soutenu par la deuxième gauche qu'héberge Terra-Nova.


Pour une candidature de perdants pour cause de non-unité de la gauche et penchant droitier avéré face à un candidat de Droite, ça aurait plus de panache pour ledit candidat de triompher de ces
socialistes-là.


"A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire!"