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socialiste de gauche 65

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"socialiste de gauche", n'est pas un site officiel ! Il rassemble des militants, de simples citoyens de divers horizons qui adhérent aux principes du socialisme. les textes publiés, n'engagent que leurs auteurs et non le PS ou tout autre parti.


La crise, c'est leur machine de guerre.

Publié par pierre sur 10 Juillet 2009, 02:34am

Catégories : #général

 
                               La crise est issue des supers profits et de l'accumulation qui s'ensuit. C'est leur crise et une nouvelle aubaine pour se dépasser vers plus de capitalisme et plus d'exploitation, le tout habillé de bonnes intentions.
                              Le G8 vient de décider de baisser à terme de 80% l'émission de gaz à effet de serre. Ils n'auront pas trop de mal, dans nos pays en voie de désindustrialisation, les entreprises partent , justement pour s'installer dans les pays sans contraintes écologiques, sociales et démocratiques et qui s'y refusent. La merde qui ne sera pas rejetée ici, le sera ailleurs. La preuve est faite que productivité et compétitivité ne font pas bon ménage avec les droits fondamentaux.
                             Ils se plaignent ces riches, les uns en ont plumé d'autres dans la jungle des affaires et les plumés veulent se refaire, non pas sur ceux qui les ont floués mais sur ceux qui n'ont rien et sur le travail des autres, les salariés. Une rubrique sur une revue « pipeul et pipeau » faisait état avec complaisance et compassion pour ces riches qui le sont moins avec la crise. La concurrence est paraît il leur « bible » et à ce jeu il y a aussi des perdants même chez des riches, plumés par plus riches qu'eux et puis tout en bas de la chaîne alimentaire des prédateurs de la finance il y a les salariés et leur force de travail collective qui produit la richesse. Ils n'en voit pas la couleur de cette richesse ceux qui la produisent. Ce qu'a oublié de prendre en compte cette rubrique à l'eau de rose, c'est le contenu des coffres des paradis fiscaux, qui par définition  est secret  . La communication en la matière, c'est l'art de prendre les gens pour des cons.
                            Les entreprises publiques privatisées ne sont pas en reste avec notamment EDF qui souhaite une augmentation de l'électricité de 20% en trois ans . Après l'envolée du prix du gaz, elles ont toutes augmenté leurs tarif dans des proportions historiques depuis la Libération, avec des services à la baisse, autrefois gratuit , devenus payants de nos jours.
                             La crise , leur crise, c'est une machine de guerre et comme toute machine elle est là pour servir dans leur course au profit. Elle leur sert également à franchir une étape supplémentaire à la fin d'un cycle. Déforestation, pillage des ressources naturelles, prolétarisation, concentration de la propriété foncière dans des proportions gigantesques, privatisation du vivant entre quelques mains (Monsanto). C'est cette logique qu'ils veulent développer et étendre sur toute la planète, c'est leur mondialisation. Cette crise nourrit la suivante à un rythme élevé. C'est une crise permanente qui s'installe, le capitalisme est par essence un système de crise. Il est la crise et se nourrit d'elle. Il n'y a pas de mystère, l'argent accumulé et détourné est celui qui manque sur les salaires, sur la protection sociale et les retraites, la santé et l'éducation et dans les caisses des Etats pour financer les dépenses collectives. Contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, l'argent ne s'évapore pas, ce qui est perdu par les uns est gagné par d'autres, dans l'opacité la plus totale. Si le salaire est transparent, le profit réel ne l'est pas.
                         Le travail est volé et son produit épargné par les moins riches est convoité, chaque Banque veut son livret A. Une aubaine de plus pour exploiter le salarié sur son travail et de plus sur le fruit de son travail obtenu souvent en consentant des sacrifices. Dans le même temps la rémunération du livret A baisse de manière drastique, à peine au niveau de l'inflation. Il y a pourtant un différentiel qui profite à d'autres, le capitalisme utilise tout même ce qui ne lui appartient pas. Il le prend aidé en cela par les différentes législations mises en place par les Etats à son service. Le capitalisme souhaite et les Etats exécutent dans les formes qui leurs sont propres mais toujours selon les intérêts de la minorité possédante.
                             Pour autant qu'il y ait profit et accumulation, l'investissement privé ne suit pas la même courbe. C'est surtout grâce à l'investissement public que nos pays ont pu développer l'essentiel de  l'activité et de la recherche. Moins d'Etat et moins de moyens pour lui, c'est moins d'investissements, moins de recherche, moins de santé moins d'éducation moins d'équipements et c'est la marchandisation de tout cela. Les charges sont transférées sur les collectivités territoriales , sans les moyens nécessaires pour y faire face, le tout financé par l'impôt le plus injuste. Le capital ne paie pas mais profite largement des moyens financiers dégages par les collectivités et l'Etat auprès des contribuables, Des aides, des subventions , des dégrèvements en tous genres et des investissements publics, y compris d'allégements salariaux sous de multiples formes depuis plus de vingt ans . En fait on redistribue l'argent des pauvres entre les pauvres et on aide les riches à s'enrichir davantage. Ils n'ont aucune contrainte, si, à demander encore plus et sans aucune limite. Le profit ne se limite pas .
                           La machine de guerre du capitalisme est particulièrement performante, c'est la crise. Celle de la classe ouvrière est encore sur des plans, pour combien de temps avant que ne vienne la barbarie qui risque fort d'être un passage obligé avant le socialisme et pendant combien de temps encore. Ce printemps aurait pu être le printemps d'une ère nouvelle mais ils ont eu peur que la machine sociale ne s'emballe et laissent ainsi la machine de guerre du capitalisme poursuivre ses dégâts . C'est déjà dans certains pays , l'horreur. Le problème est posé, socialisme ou barbarie.

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