L'Election à venir est un révélateur des dangers qui se profilent. Au moment, ou ce qu'il reste de l'héritage d'un siècle de luttes et de réformes successives,risque d'être englouti, par la voracité des milieux financiers, un tournant radical se dessine dans nos sociétées occidentales. L'Unité à gauche et de toute la gauche, n'a jamais été aussi necessaire. Alors que toutes les avancées sociales sont mises en cause, l'Union n'est pas à ce rendez-vous historique. La roue de l'histoire ne tourne jamais à l'envers.
Si j'ai donné quelques raisons sur l'etat de la gauche, cela ne dédouane pas la direction du PS, qui ne peut ignorer l'existence de nouvelles forces emergentes. Pour sauver ce qui reste, on fait avec ce que l'on a. Et après? La gauche peut-elle rester en l'etat?.....Si elle n'est pas en mesure d'arreter ou de modifier la trajectoire du libéralisme, elle ne peut, à l'évidence, être la clef de l'après-libéralisme. Ceci est encore compliqué par des dirigeants socialistes qui S'activent a une redéfinition de la gauche à la "New Labour" et à la "Démocrate américaine". Si les forces restantes ne sont pas dans l'immédiat , en mesure de changer le cours des choses, elles ont parfaitement les moyens d'agir pour une recomposition ou une reconstruction de la gauche. Sur des bases claires, il est possible de reconstruire une organisation politique qui reprendrait la mission historique de transformation. Un Parti capable de surmonter les divisions historiques du mouvement ouvrier et n'opposant plus "réforme" à "révolution" et l'inverse et dont la finalité trascende ce clivage.
La laïcité, indissociable du Socialisme est une ligne de démarcation, sans laquelle aucun combat idéologique n'est possible. Comment peut-on, dans le même temps être marxiste et cultiver la division car il appartient aux plus éclaires d'ouvrir le chemin.
A une grande ambition politique, il faut un grand Parti à la dimension des enjeux. IL n'y aura pas de transformation sans l'outil qui va avec.