Des patrons et quelques uns de leurs valets son retenus par les salariés. Dans de nombreuses entreprises les salariés ont été contraints et de manière tout a fait illégale de faire des heures en plus sans qu'elles leurs soient payées. Le patronat exigeait des concessions de la part des travailleurs, pour selon la formule consacrée, sauver l'entreprise. Les minables s'en prenaient aux 35 heures en augmentant et augmentaient leurs profits. En guise de remerciement, ils licencient et délocalisent sans être inquiétés pour leurs pratiques et les normes hors la loi imposées aux salariés par anticipation aux contres réformes sur les 35h. Aucun respect à l'égard des « comités d'entreprise » et du dialogue social normal en démocratie. Les salariés se trouvent en situation de légitime défense. Une plainte des salariés peut au mieux aboutir dans plusieurs mois ou plusieurs années et à la condition qu'elle soit prise en considération, celle des patrons est immédiatement applicable en référé et le licenciement n'est pas suspensif. Alors comment se faire entendre.
Chez MOLLEX, les patrons ont menti aux salariés et il ne peut y avoir de dialogue sur la base du mensonge, les « retenir » est un minimum syndical afin de leur expliquer ce qu'est le dialogue social. Respecter la loi, mais quelle loi. Les lois à respecter , c'est pour les mêmes et les cordons de CRS contre les travailleurs. Pourquoi n'y a-t-il jamais les policiers face aux patrons quand ces derniers ne respectent rien, pas même les décisions de tribunaux favorables aux salariés. Pourquoi seul le fric bénéficie de la protection policière au risque de devenir une milice privée au service de la classe dominante. Selon que l'on soit puissant ou misérable, vous serez d'un coté ou l'autre du bouclier de l'ordre en place. Avec quels égards a été traité ce patron mafieux président de la métallurgie et quelle différence avec le traitement subit à la matraque par des salariés qui défendent leur existence simplement et celle de leurs familles. Pour autant que ces messieurs soient rudoyés et ce n'est pas le cas, jamais les salariés ne seront à leur hauteur en la matière. Il faudra bien rendre ce qui a été subi . La séquestration est légitime et le retour de la violence subie par les travailleurs également. La pourriture dirige le monde dans des sociétés en décomposition. Patrons voyous, un jour il faudra bien payer et si la loi ne le fait pas , la classe ouvrière le fera.