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socialiste de gauche 65

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"socialiste de gauche", n'est pas un site officiel ! Il rassemble des militants, de simples citoyens de divers horizons qui adhérent aux principes du socialisme. les textes publiés, n'engagent que leurs auteurs et non le PS ou tout autre parti.


Pourquoi « retenir » certains cadres

Publié par pierre sur 25 Avril 2009, 00:06am

Catégories : #général

 . Dans le monde du travail , chaque fonction a ses « jaunes » et selon les milieux. Chez les cadres, il y a ceux qui détiennent de la connaissance technique et ceux qui servent de « gardes- chiournes ». Ils ne sont pas les « aigles » du métier, eux , ils managent et n’ont pas forcément la compétence technique nécessaire sur le travail et les taches qu’ils sont chargés de faire accomplir. Les salariés gagnent leur vie en travaillant, eux produisent du zèle, beaucoup de zèle, parfois trop. Ils prennent des sanctions, fixent les cadences et parfois ont droit de « vie ou de mort » pour l’emploi de tel ou tel travailleur. Il y a des basses besognes et des pratiques peu reluisantes et il y a ceux qui sont chargés de les exécuter. Les directions ont toujours le ou les « pitt-bulls » de service, souvent affublés du sobriquet qui va avec par le reste des salariés. Les chiens de garde en somme. La colère des travailleurs se tourne vers celui et ceux par qui ils reçoivent l’agression, c’est la première réaction. Mon ami Marcel, ouvrier à la retraite, adore se promener à la campagne, autour de son village. Il prend toujours un bâton qu’il taille à chaque promenade avec son Opinel. Ca sert un bâton et ça aide et puis parfois un chien s’enfuit d’une ferme ou d’une maison et il y a ceux qui divaguent . Lorsqu’un de ces roquets vient au plus prés des mollets, « vlan » un bon coup dans la gueule et s’il mord il en prend un de plus et ensuite et seulement ensuite on va voir le maître. Ceux qui décident dans les grandes entreprises sont souvent loin et difficilement approchables et ils paient ces « gardes chiournes » sorte de « Kapos » chargés du maintien de l’ordre interne et du choix des types à virer, comme on choisit ceux des corvées. L’entreprise n’est pas un lieu démocratique et le fonctionnement l’est en conséquence. Des cadres sont retenus par les salariés, ce qui leur permet ensuite de discuter avec les maîtres. Celui qui annonce les mauvaises nouvelles n’est pas forcément celui qui mord mais les salariés, en la matière, se trompent rarement. Chez les cadres qui détiennent les compétences techniques ses pratiques sont rares et c’est tout à leur honneur car de toute manière tous finissent dans la même charrette. Quand il n’y a plus de moutons à garder, le grand patronat n’a plus besoin de bergers et encore moins de chiens pour le troupeau.
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