Pourquoi « retenir » certains cadres
. Dans le monde du travail , chaque fonction a ses « jaunes » et selon les milieux. Chez les cadres, il y a ceux qui détiennent de la connaissance technique
et ceux qui servent de « gardes- chiournes ». Ils ne sont pas les « aigles » du métier, eux , ils managent et n’ont pas forcément la compétence technique nécessaire sur le travail et les taches
qu’ils sont chargés de faire accomplir. Les salariés gagnent leur vie en travaillant, eux produisent du zèle, beaucoup de zèle, parfois trop. Ils prennent des sanctions, fixent les cadences et
parfois ont droit de « vie ou de mort » pour l’emploi de tel ou tel travailleur. Il y a des basses besognes et des pratiques peu reluisantes et il y a ceux qui sont chargés de les exécuter. Les
directions ont toujours le ou les « pitt-bulls » de service, souvent affublés du sobriquet qui va avec par le reste des salariés. Les chiens de garde en somme. La colère des travailleurs se
tourne vers celui et ceux par qui ils reçoivent l’agression, c’est la première réaction. Mon ami Marcel, ouvrier à la retraite, adore se promener à la campagne, autour de son village. Il prend
toujours un bâton qu’il taille à chaque promenade avec son Opinel. Ca sert un bâton et ça aide et puis parfois un chien s’enfuit d’une ferme ou d’une maison et il y a ceux qui divaguent .
Lorsqu’un de ces roquets vient au plus prés des mollets, « vlan » un bon coup dans la gueule et s’il mord il en prend un de plus et ensuite et seulement ensuite on va voir le maître. Ceux qui
décident dans les grandes entreprises sont souvent loin et difficilement approchables et ils paient ces « gardes chiournes » sorte de « Kapos » chargés du maintien de l’ordre interne et du choix
des types à virer, comme on choisit ceux des corvées. L’entreprise n’est pas un lieu démocratique et le fonctionnement l’est en conséquence. Des cadres sont retenus par les salariés, ce qui leur
permet ensuite de discuter avec les maîtres. Celui qui annonce les mauvaises nouvelles n’est pas forcément celui qui mord mais les salariés, en la matière, se trompent rarement. Chez les cadres
qui détiennent les compétences techniques ses pratiques sont rares et c’est tout à leur honneur car de toute manière tous finissent dans la même charrette. Quand il n’y a plus de moutons à
garder, le grand patronat n’a plus besoin de bergers et encore moins de chiens pour le troupeau.
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